Des mots sur les murs

Je rentre dans cette maison, c'est un livre que je vois, des mots sur les murs, sur les portes, sur toutes surfaces possibles, carrelages, placards, miroirs, machine à laver, fauteuil, et tout ces livres, sur tous les sujets, religion, mathématiques, philosophie, art, histoire, voyages.

Une curiosité toujours renouvelée, qui n'aura jamais été assouvie. Un homme tourmenté qui aura vécu difficilement, mais qui l'aura fait jusqu'au bout.

Le manoir Pavlovitch, beauté abîmée 

Je rentre dans ce manoir, sombre, étrangement tranquille malgré le sacage qui m'entoure.

Et pourtant un fauteuil, un piano, qui donnent cette impression d'apaisement.

J'imagine facilement cette femme défigurée par cet accident, seule, sans projets, sans avenir, mais certainement paisible elle aussi.

La paix retrouvée 

Je rentre dans ces murs, sans toit, sans portes, sans fenêtres, reste le sol, mais plus dans les étages, je monte un escalier sans marches, je vois ce dernier étage ouvert sur la nature, je regarde ces petites pièces ouvertes sur le vide, je dis à mon ami que tout ça ressemble à des cellules, et puis je me rappelle que ce sont en effet des cellules. Ils étaient là ces prisonniers en fin de vie, ils regardaient ce vide, sans crainte, sans appréhension.